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(Petites) Questions (Courtes) Réponses
Pourquoi prendre toutes les entreprises, tous les professionnels, sauf les producteurs alimentaires non-bios et les grandes enseignes ? Oui tout-e professionnel-le peut rejoindre la Cagnole et montrer de ce fait son attachement à la transition écologique. Pour l’heure, deux types d’entreprises ne peuvent pas rejoindre la Cagnole :

  • les producteurs alimentaires non bio
  • les grandes enseignes -industrielles et transnationales-.
    Il s’agit donc d’exprimer fortement les buts de la Monnaie quant à l’aide au développement de l’agriculture bio paysanne locale et au commerce indépendant de proximité.



Notre monnaie est citoyenne et démocratique : ce sont les assemblées générales annuelles qui en déterminent les orientations.

Je connais une entreprise qui correspond en tout point à vos orientations et pourtant je ne la trouve pas dans les annuaires des partenaires, pourquoi ? Si cette entreprise n’est pas encore dans nos annuaires, il faut aller lui proposer d’accepter les cagnoles, lui proposer de prendre contact avec nous, nous contacter pour que nous allions à sa rencontre.
Depuis des années, je fais très attention à mes achats, je suis membre d’une AMAP, je vais à Germinal, je privilégie le local. À quoi peut me servir la Cagnole car je fais déjà tout ce qu’il faut ? Oui, grand bravo à vous ! La Cagnole va vous permettre cependant d’aller plus loin :
1/ en utilisant l’euro pour tous vos actes de consommation vertueux pour la transition écologique, vous laissez votre argent dans le système qui lui, via les banques, est loin d’être toujours vertueux ; échangés contre des cagnoles, vos euros sont à la NEF et agissent pour la transition.
2/ quand vous payez en cagnoles, celles-ci circulent ensuite de mains en mains et permettent de recibler les achats des autres partenaires : vos choix ne sont pas trahis, ils se démultiplient.
Pourquoi est-ce que j’adopterais la Cagnole s’il n’y a pas de commerce de proximité qui la prend ? Oui mais il faut que chacune, chacun fasse sa part pour construire le cercle. Ayez des cagnoles sur vous et proposez-la à vos commerçants de village, de quartier. S’ils sont intéressés, prévenez-nous et nous nous activerons à les accompagner à nous rejoindre.
Il y a des producteurs qui n’ont pas le label bio qui sont locaux, qui font du bon travail de proximité, pourquoi leur refuser le droit à entrer dans le réseau Cagnole ? Bien entendu la monnaie la Cagnole n’est pas en défiance vis-à-vis des producteurs alimentaires locaux qui n’ont pas le label bio. Simplement nous savons aujourd’hui que nos sols, notre eau potable, l’air que nous respirons sont pollués grandement par l’agriculture dite "conventionnelle".
Pour nous la Cagnole est un outil pour donner envie d’aller vers une bio locale, respectueuse de l’environnement et des personnes, indépendante de tout grand groupe financier.
Ainsi, dès qu’un producteur se convertit à la bio, nous le soutenons en appelant à consommer ses produits, à l’aider à franchir cette étape courageuse.
L’idée ensuite est de favoriser le développement de la demande.
Prenons l’exemple de plusieurs bars, de restaurants ou de traiteurs de notre territoire, qui en tant que transformateurs ont rejoint la Cagnole sans être bios : ils vont devoir utiliser leurs cagnoles pour acheter des ingrédients, et comme seuls les producteurs bios sont acceptés dans le réseau, ces transformateurs alimentaires vont progressivement augmenter la part de bio dans leurs plats.
Ainsi tranquillement mais sûrement la bio va prendre plus de place et créer de nouveaux emplois pérennes.
Notre environnement, notre économie et notre santé y gagneront !
Ce mercredi 11 juillet, 10000 cagnoles ont été reconverties, et cela porte à 59% le taux de reconversion de cagnoles par les entreprises partenaires. N’est-ce pas un échec ? Vraiment, nous le savions, nous l’annonçons depuis des semaines, certains partenaires gros récepteurs de cagnoles n’ont pas encore assez construit leurs filières de fournisseurs acceptant les cagnoles. Et c’est le travail de l’association Courts Circuits la Cagnole d’oeuvrer à permettre la circulation de la monnaie de partenaires en partenaires afin d’éviter de telles reconversions.
Mais de telles filières vertueuses ne se construisent pas en quelques semaines !
Nous travaillons sans cesse à augmenter le nombre d’entreprises partenaires de notre monnaie, et il faut nous aider à continuer.
Ce n’est donc pas un échec mais une situation de démarrage. À nous collectivement de faire baisser ce taux :

  • continuons à faire du change et à consommer en cagnoles
  • continuons à amener de nouvelles entreprises à nous rejoindre !
En refusant les supermarchés, la Cagnole refuse les commerces où les prix sont les plus bas. N’est-ce pas comme si la Cagnole était faite pour les plus aisés financièrement ? Comment les supermarchés font-ils des prix "très" bas (attention, sur un panier complet on peut être surpris) ? En imposant via d’énormes centrales d’achat des tarifs ignobles aux producteurs paysans et industriels, en pratiquant des bas salaires et un nombre réduit d’employés, en travaillant sur de gros volumes, ils parviennent à des prix de revient très bas qui leur permettent une forte rémunération de leurs actionnaires.
Nous voulons mettre en valeur une économie qui respecte les producteurs en leur garantissant un juste prix, des emplois dignes et en nombre suffisant, sans actionnariat qui accapare le maximum de richesse. Nous voulons une économie à taille humaine, durable, équitable.
Alors même les moins aisés financièrement peuvent utiliser la Cagnole pour certains de leurs achats, pour faire avancer une économie solidaire qui sera fondamentalement à leur avantage, à celui de toutes et tous.
Les cagnoles ne sont changées que par enveloppe de 50 cagnoles, mais tout le monde n’a pas 50 euros qu’il peut mettre dans ce circuit. Pourquoi ne pas permettre le change dès 10 cagnoles par exemple ? Nous sommes bien conscients de ce souci pour les plus fragiles financièrement d’entre nous.
Mais nous devons tenir une documentation très stricte du nombre de cagnoles en circulation pour en garantir le remboursement en cas d’arrêt du projet (fonds de garantie déposé sur un livret NEF afin que l’argent agisse pour l’économie sociale et solidaire et la transition écologique).
Ce travail de suivi très rigoureux des enveloppes de 50 cagnoles demande déjà un temps considérable et continu.
Nous n’avons pas les forces bénévoles pour proposer d’autres modes de change.
Par contre des adhérents peuvent se mettre à deux ou à plus pour faire le change et ainsi engager des sommes plus petites.
Quand un commerçant souhaite changer ses cagnoles en euros, il doit se déplacer ou c’est l’association qui vient à lui ? C’est sa référente ou son référent ou un autre membre de la Cagnole qui vient à lui.
Dès que les cagnoles sont comptées par le membre, il prévient notre secretariat et nous procèdons de suite au virement bancaire. Le mieux est d’avoir le RIB de l’entreprise en amont, lors de l’inscription par exemple.
Si l’entreprise est soumise à un taux de reconversion, les frais de reconversion lui sont soumis ensuite sous forme de facture à payer en euros ou en cagnoles, permettant une comptabilité aisée de part et d’autre : les frais de reconversion sont alors une charge financière dans la comptabilité de l’entreprise.
Pourquoi un artisan rejoindrait la Cagnole alors que la plupart des factures qu’il soumet à ses clients dépassent les mille euros et que par ailleurs l’artisan n’a pas assez de fournisseurs acceptant la Cagnole ? L’artisan peut d’abord convenir de gré à gré d’une partie seulement pouvant être payée en cagnoles, afin de ne pas se pénaliser. Attention, la loi impose que seules les factures inférieures à 1000€ puissent être payées en liquide. L’acompte n’est pas non plus payable en liquide si la somme totale fait plus de 1000€. Il est en revanche possible de facturer plusieurs factures de 1000€ pour contourner le problème. Des exemples si ce n’est pas clair :
L’entreprise A facture 1500€ à l’entreprise B (ou à un particulier) => INTERDIT de payer en cagnoles
L’entreprise A facture 950€ à l’entreprise B (ou à un particulier) => OK payement en cagnoles
L’entreprise A facture 1500€ à l’entreprise B (ou à un particulier), avec deux factures de 750€ => OK cagnoles
L’entreprise A facture 1500€ à l’entreprise B (ou à un particulier), dont 600€ d’acompte => INTERDIT en cagnoles.
Attention cette loi sur le paiement en espèces peut évoluer.
L’activité de mon entreprise impose des achats de fournitures à l’international. Je ne pourrais pas tout relocaliser. Aussi, j’hésite à rejoindre votre réseau car je ne peux pas recevoir que des cagnoles. La Cagnole est un moyen de paiement complémentaire et vous pouvez convenir, de gré à gré, avec un client voulant vous régler en cagnoles le pourcentage que vous acceptez. C’est à l’entreprise adhérente de contribuer à promouvoir la monnaie locale et donc à faciliter sa circulation, mais cela ne se fait qu’aux conditions qui lui conviennent.
Pourquoi est-ce que les cagnoles sont toujours échangées par ces enveloppes "panachées" ? J’utilise la majeure partie de mes cagnoles à Biocoop, et il me serait vraiment plus simple de pouvoir avoir des enveloppes avec seulement des grosses coupures. Il m’est arrivé de me sentir hyper gênée vis-à-vis des clients qui attendent derrière , de payer mes 150 € de courses en petites coupures (ça veut donc dire que la personne en caisse compte, recompte et rerecompte). C’est pas fondamental mais c’est un frein malgré tout qui doit concerner pas mal d’adhérent-e-s. Il faut d’abord redire que l’échange sous forme d’enveloppes prédéterminées et numérotées permet une documentation rigoureuse, un suivi précis de la circulation des enveloppes et donc des cagnoles en circulation, ce à quoi la loi nous contraint.
La composition des enveloppes actuelles a été choisie en tenant compte de l’expérience d’autres monnaies locales. L’abondance de petites coupures est liée au besoin de faire l’appoint mais aussi au paiement de petits achats en café, boulangerie,...
Pour l’heure, tant que nous n’avons pas assez de commerces de proximité, nous comprenons bien, que cela pose des soucis à nombre d’utilisatrices-teurs.
La réflexion va s’engager pour trouver des solutions dans l’avenir : par exemple, on pourrait imaginer (mais ce n’est ici que simples réflexions) des enveloppes grosses coupures à 90€ (3 de 20, 3 de 10) toutes coupures à 50€ (les enveloppes actuelles) et pourquoi pas petites coupures à 20€ (2 de 5, 3 de 2, 4 de 1). Mais attention, cela alourdira sensiblement la gestion du change de la monnaie pour notre association et les comptoirs, et tous les comptoirs n’y seront pas prêts.
Imaginer des enveloppes de couleurs différentes ? Laisser le choix aux comptoirs de n’avoir que certaines enveloppes ? Mettre en place un système différent ?
Voilà un des nombreux chantiers que la collégiale issue de la prochaine assemblée générale devra réaliser. Venez prendre part en vous portant candidat-e à la collégiale ou simplement en y participant à votre gré puisque nos réunions sont ouvertes à tout -e adhérent-e.

Par Rédaction

Le lundi 18 avril 2022

Mis à jour le 18 avril 2022

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